[pullquote] La branche ne se cassera jamais dans les bras du caméléon. ~ Pdt. Mathieu Kérékou[/pullquote]

Notre pays le Bénin vient de subir une perte humaine énorme en la personne du Pdt Mathieu Kérékou, grande figure politique et haute personnalité politico symbolique.

Dans le Bénin d’après la Conférence des Forces Vives de la Nation [1990], sa magnanimité et son sens élevé de l’ ÉTAT, sont en gros le souvenir que ses contemporains  gardent de lui. Il a incarné, l’ HUMILITÉ et la SAGESSE en politique.

Ce militaire de carrière qui aime taquiner l’immobilisme réfrigérant des INTELLECTUELS constituant l’ ÉLITE, est devenu, bien qu’il soit parvenu au pouvoir par un putsch le 26 oct. 1972, un bon démocrate. Il a accepté de se soumettre deux fois au verdict des urnes. Le caméléon, le vieux ou kékéréké, comme le PEUPLE aime l’appeler affectueusement, restera dans l’histoire pour avoir marqué son accord pour prendre en compte l’ensemble des résolutions de la CONFÉRENCE DES FORCES VIVES DE LA NATION. Il est devenu par cet acte exceptionnel pour un Chef d’ Etat militaire, une icône nationale du PACIFISME, de la TOLÉRANCE et de la priorisation des INTÉRÊTS SUPÉRIEURS DE LA NATION par rapport à ceux individuels.

C’est un GRAND HOMME béninois qui vient de nous quitter avec sans doute la grande joie d’avoir accompli sa mission pour la NATION. Il fut en effet, et restera pour l’ histoire et la mémoire, le pont, le trait d’union entre les fils et filles du Bénin, indépendamment des particularités socioculturelles auxquelles ils s’ identifient au sein de la NATION en consolidation sur notre TERRITOIRE COMMUN.

Honorer les GRANDS HOMMES, c’est continuer leurs bonnes œuvres.

Œuvrons donc toujours pour l’édification d’un Bénin UNI et INDIVISIBLE  » où il fera bon vivre pour CHACUN et pour TOUS ».

Soyons le BÉNINOIS TOLÉRANT, PATRIOTE ET PROFONDÉMENT NATIONALISTE QU’IL FUT.

REPOSE EN PAIX GÉNÉRAL, REPOSE EN PAIX PRÉSIDENT, REPOSE EN PAIX MATHIEU KEREKOU.

M,K.-LTA | 14 -10-2015 / 03 ~ http ://www.mikaila.info/blog | #MKLTA | Crédit Photo : Roland Houngbadji (2015).