LA COUR CONSTITUTIONNELLE peut maintenant fermer boutique comme le PARLEMENT DU SANG. Le peuple les a perdus, car ces deux institutions sont devenues des institutions qui exécutent les volontés de l’Exécutif du RÉGIME DIT DE LA RUPTURE.
C’est l’effet pervers engendré par la transformation des institutions de contre-pouvoir en succursales de l’EXÉCUTIF AU POUVOIR.
ON EST RETOURNÉ AU PARTI ÉTAT PRPB. Seuls ceux qui perçoivent des salaires ou quelque avantage du régime dit de la rupture ne l’admettent pas. On ne peut pas les en vouloir pour cela. Leur dire de penser autrement, c’est leur demander de couper la main qui les nourrit. Tous ceux qui exercent leur droit de dire non à l’autoritarisme perdraient leur temps à leur démontrer que le régime dit de la rupture par son désir de puissance a fini par instaurer une dictature en utilisant de façon détournée les institutions instaurées par le peuple pour être des contre-pouvoirs et des textes de loi de la République.
SEULE UNE ASSISE NATIONALE DE TOUTES LES FORCES politiques, de la SOCIÉTÉ CIVILE et DES ÉLITES MILITAIRES pourra débloquer LE BÉNIN, sortir le BÉNIN de la crise sociopolitique qu’il traverse depuis plusieurs mois.
IL ne s’agira nullement de réinventer l’eau chaude. La recette d’une telle assise, c’est le BÉNIN qui l’a conçue et exportée de par le monde. Connaissez-vous une autre alternative à l’échange des coups de poing si l’on souhaite restaurer de vraies institutions de contre-pouvoir dans ce vieux pays afin que seul LE POUVOIR PUISSE ARRÊTER LE POUVOIR tel que Montesquieu l’a théorisé ? « Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses le pouvoir arrête le pouvoir », écrit-il dans son ouvrage « L’Esprit des Lois (1748) ». Dans la même veine, il me plait de rappeler à notre souvenir que le feu Professeur Albert Tévoédjrè, mon mentor politique, aime à répéter que : « Tout pouvoir livré à lui-même devient fou ».
La restauration du Bénin démocratique où l’autoritarisme, la violence d’État doivent disparaître passe indubitablement par le retour de la séparation nette entre le POUVOIR EXÉCUTIF ; LE JUDICIAIRE et le LÉGISLATIF.
IL ne sert vraiment à rien de penser que LE RÉGIME DIT DE LA RUPTURE abandonné à lui-même puisse faire renaître le BÉNIN DÉMOCRATIQUE.
LE PEUPLE DU BÉNIN DOIT IMPÉRATIVEMENT, PAR TOUS LES MOYENS LÉGAUX, REDEVENIR UN TANT SOIT PEU L’ARBITRE DU JEU POLITIQUE AFIN DE RÉTABLIR AU PLUS VITE LA DÉMOCRATIE ET L’ÉTAT DE DROIT.
« LE POUVOIR AU PEUPLE. TOUT LE POUVOIR AU PEUPLE. »
 
♦M,K.-LT@raignée 11-01-2021 /01 ~ #MKLTA