Nous sommes les témoins privilégiés d’un moment politique historique de notre pays : la rupture avec LE VOTE RÉGIONALISTE ET ETHNICISANT pour les présidentiables qui a beaucoup faussé, et pendant longtemps, le déroulement normal du jeu démocratique.

La mise en scelle du zinlisme offre cette occasion inédite. Observez les acteurs politiques individuels et collectifs qui sont spontanément venus en soutien au zinlisme pour vous convaincre que notre compatriote Lionel Zinsou constitue indéniablement le PONT ENTRE TOUS LES BÉNINOIS de l’intérieur, comme tous ceux constituant la diaspora. Il est le SEUL et UNIQUE candidat qui permet au POUVOIR DE CHANGER QUALITATIVEMENT DE CAMP – le vote régionalisant ; ethniciste – ET DE MAIN.

L’avènement du zinlisme signe aussi LA FIN SYMBOLIQUE DU CYCLE DE NOS PARTIS RÉGIONAUX efficaces à fabriquer par endroits des wagons d’élus locaux ou localisés, mais inefficaces à désigner en leur sein un présidentiable à envergure nationale porteur d’un projet de société et d’un programme de gouvernement.

Le spectacle affligeant consistant à organiser des élections au sein des partis et coalitions de partis n’ayant pas de présidentiable en vue de choisir un candidat parmi des présidentiables d’autres partis, coalitions de partis ou de présidentiables dits indépendants, traduit dans une certaine mesure la nécessité de la fusion de certaines formations politiques en une entité leur permettant de bénéficier d’une stature nationale, indispensable pour faire mouche lors d’une élection présidentielle qui nécessite un appareillage politique qui puisse assurer un maillage ou un quadrillage de tout le pays : des partis véritablement nationaux.

Autre signe qui dénote du fait que nos partis sous leur forme actuelle ont atteint leur apogée, c’est l’envahissement de l’arène politique par des acteurs autrefois hors champ devenus des concurrents directs des politiciens SERVITEURS DU PEUPLE, et PROFESSIONNELS. C’est ce que m’inspire l’immixtion des « CRÉSUS LOCAUX » connus pour être jusqu’alors les bailleurs de fonds de certains politiques. Si l’on peut se réjouir de la rupture de ban de nos opérateurs économiques avec les politiciens professionnels ; l’appétit vorace des milliardaires, dont certains sont souvent soupçonnés d’avoir fait les poches à notre pays, n’augure rien de bon…

Il y a donc besoin de repenser le fonctionnement de nos partis politiques pour en faire de vrais partis nationaux. Cette entreprise permettra d’éviter la pléthore de candidats et le spectacle désolant des alliances hétéroclites dont les logiques de regroupement n’apparaissent pas clairement à la conscience. Notre système partisan et notre démocratie prendront ainsi des muscles leur permettant de se placer dans le peloton de tête des pays qui ont fait de la gouvernance démocratique leur système de gestion politique de la société.

M,K.-LT@raignée 26-01-2016 /02 | http://www.mikaila.info/blog ~ ‪#‎MKLTA‬