Blog de Mikaïla KASSOUMOU |

Les COMMUNICANTS et POLITIQUES qui affirment pompeusement et de façon péremptoire que le soutien spontané du PRD (Parti du Renouveau Démocratique) à la candidature de notre compatriote LIONEL ZINSOU est incestueux, font talentueusement, et à dessein, une belle économie de vérité. Je viens avec un léger retard faire savoir en quelques mots mes points de vue opposés à ceux des critiques qui ne ratent aucune occasion pour chercher des poux sur toutes les têtes, y compris sur celle des personnes présentant une calvitie totale irréversible. Doit-on pour autant, d’emblée conclure qu’ils sont méchants ? Non ! Ils font leur job de politicien ou de communicant politique par un temps électoral où chacun y va de son intelligence et emploie au gré de ses intérêts des méthodes de communication orthodoxes ou artificieuses pour démontrer que la vérité est de son côté. Ce sont finalement les acteurs qui lisent ou écoutent avec un sens critique exercé leurs propos, – affirmations des uns et des autres – qui, au finish, se font leurs propres opinions dans ce qu’il convient d’appeler vérité parmi le fatras de points de vue concurrents sur le même sujet. Cela dit, voici ce que je considère être très modestement ma vérité : je soutiens que le Président Adrien HOUNGBÉDJI et ses militants ne ravalent pas leurs vomissures en faisant le choix Zinli. Ce sont incontestablement eux les bons TACTICIENS, les MEILLEURS STRATÈGES de ce qui reste de notre opposition politique constructive…

LES « BAVARDEURS » N’ONT PAS VU LE PONT… 

Le PRD, ses cadres politiques du premier cercle, ses conseils politiques et ses communicants ont très tôt, avant tout le monde, compris que LIONEL ZINSOU, appelé aux affaires, certes par le boniyayisme 2.0 finissant, ne saurait être comptable de tout le bilan politique des FCBE ; et qu’il n’est pas le Pdt YAYI BONI. Le premier cercle de décision de haute importance du PRD a vu avant tout le monde le PONT ZINLI, curieusement et étonnamment posé par le boniyayisme 2.0 à un moment où nous souhaitions de tous nos vœux que le pouvoir change enfin de CAMP en même temps que de main. Toute l’intelligence dans le choix des PRDistes se situe là ! Ils savent qu’ils ont bien joué et n’attendent pas que les « BAVARDEURS », bavards si vous préférez ; et les CLAVARDEURS POLITIQUES transfuges d’arène, qui découvrent groggy et traumatisé que dans l’arène politique on ne gère pas la société des hommes comme le capital, viennent leur enseigner le leadership politique, et les fondamentaux de la communication politique.Je reformule autrement l’idée ou l’assertion qui précède : ôtez LIONEL ZINSOU = YAYI de tout le bavardage, la salive versée, les claviers abîmés et dont on ne distingue plus les lettres et autres inscriptions sur leurs touches ; et vous remarquerez que ceux qui se livrent talentueusement, il faut le reconnaître, au LIONEL ZINSOU BASHING, occupent juste l’espace d’expression publique avec des vétilles, en couvrant d’un vacarme assourdissant la vérité des choses. Ils glosent dans le vide !

UNE LEÇON DE RÉAL-POLITIQUE HOUNGBÉDJISTE EN DIRECT A LA TÉLÉVISION…

Le vieux briscard, le vieux routard de la politique, Maître Adrien Houngbédji a bien réussi sa sortie médiatique à la télévision le 28 janvier dernier. En lisant la presse électronique et certains analystes sérieux sur les réseaux, on s’en rend aisément compte. De façon unanime, la cible de la chiennerie journalistique a été les pauvres interviewers qui n’ont pas eu d’autres choix que de relayer des rumeurs sur le plateau en demandant au Pdt  » Tchoco Tchoco  » si son candidat n’est pas un pion de la France. Ils ont eu l’oreille bien débouchée après que leur interviewé, avec le calme qui le caractérise, leur a enseigné que le rôle d’un journaliste n’est pas de relayer la rumeur, mais de dire l’information véritable [http://www.mikaila.info/…/le-journaliste-la-rumeur-et-l-in…/ ]. Les sornettes du même genre que celle que je viens de rapporter tout en l’analysant, jalonnent l’interview…

OUI ; LA COMMUNICATION DE HAGBÈ A ÉTÉ DE BONNE FACTURE.

Quand il dit :  » Yayi a été un accident… » , il donne de la denrée informationnelle distrayante aux journalistes et aux analystes politiques qui aiment les formules qui tonnent ; en même qu’il se place sur le même piédestal que le boniyayisme, et prend toute sa place indépendamment des FCBE au côté du Pdt Lionel ZINSOU. Il ne peut pas mieux dire qu’il ne s’inféode pas à Yayi ; encore moins qu’on ne doit pas convoquer son candidat – ZINLI – au tribunal faisant le bilan de la totalité des dix ans de présidence boniyayiste. Normal et sensé !

Étant de plain-pied avec l’histoire politique béninoise du temps présent et celle du temps long qu’il a contribué à faire et à documenter par sa participation à plusieurs campagnes électorales – en tant que candidat ou simple militant -, et autres moments politiques clés, Maître Houngbédji a bien compris que c’est avec le zinlisme que le Bénin africain peut sortir élégamment du boniyayisme ; et se faisant, donner la chance à la gestion consensuelle du pouvoir d’État garantissant un Bénin (2016-2021 ; et plus…) dans lequel « il fera bon vivre pour chacun et pour tous ».

C’est bien le Pdt Hounbgédji qui connaît le pays, sait là où se trouve le coeur de la majorité, mesure bien son pouls et cerne bien ses aspirations.

Avant de laisser à la critique objective le loisir d’amender, de réfuter ou de recevoir en l’état, mes opinions émises tout le long de ce texte ; je prends rendez-vous avec le Président Hougbédji et les PRDistes pour le soir du 28 février 2016…

M,K.-LT@raignée 30-01-2016 /02 | http://www.mikaila.info/blog ~ ‪#‎MKLTA‬ ; Crédit Photo : Cesar Gaba (Timeline FB)