(Cet article sorti de mon « frigo », a été publié pour la 1ere fois en 2006 sur La Toile d’@raignee – http://www.mikaila.fr)
Depuis le dimanche 5 mars 2006, Kérékou s’est placé dans le starting-block à partir duquel on s’élance pour sortir politiquement par la petite porte au Bénin. Je n’ai jamais souhaité cela pour lui.
(…) Kérékou n’a aucun dauphin préparé et ne roule pas pour Houngbédji comme une certaine opinion le véhicule. Quelqu’un qui a un Dauphin ne le cache pas, il le montre et le soutient publiquement. Le problème ne se pose pas me semble t-il en terme de Kérékou est contre Yayi Boni et travaille à susciter l’État d’urgence afin de remettre le pouvoir à Houngbédji (C’était l’opinion dominante hier sur le Net, juste après le limogeage de Fidèle Ayikoué, DG de L’ORTB et surtout après que des militaires ont interdit aux journalistes l’accès au domicile – Le Refuge du Pèlerin à Djrègbé –  du Professeur Albert Tévoédjré ). S’il roule réellement pour Houngbédji en adoptant les attitudes qui sont les siennes (Le jeu trouble de Kérékou), je trouve qu’il s’y prend très mal. Tous ceux qui connaissent Houngbédji savent très bien qu’il ne voudra jamais hériter le pouvoir de cette façon. Kérékou n’est pas prêt pour remettre pacifiquement le pouvoir à un Président choisi librement par les béninois. Sa conduite m’amène à affirmer qu’il souhaite le chaos pour le Bénin (la violence gratuite). Il importe aujourd’hui que tous les bons démocrates béninois aient la tête froide pour ne pas entrer dans le jeu du système Kérékou. Pour cela crions tous fort le slogan: » La violence ne passera pas par moi« .