Ce que l’on attend d’un JOURNALISTE, ce n’est pas de relayer des RUMEURs. Il ne doit pas utiliser la LÉGITIMITÉ que lui confère sa SCIENCE pour enfler la rumeur sans avoir investigué, sans l’avoir interrogée.

Le journaliste doit être l’  » HISTORIEN DU TEMPS PRÉSENT  » ; il ne doit pas de ce fait inventer des histoires sans assise sur le RÉEL. Il doit rendre compte des FAITs avec ses sensibilités apolitiques et goûts stylistiques, certes, mais il ne doit pas falsifier la VÉRITÉ.

S’il arrivait qu’une rumeur se révèle vraie à l’épreuve de la RATIONALITÉ dans le champ de compétence du journaliste, c’est qu’il a laissé la rue faire son job avant lui. Il doit craindre à terme pour son boulot si de telles situations se répètent souvent, se NORMALisent et se banalisent, c’est à dire : si la rumeur devient la source principale où l’on s’abreuve à l’INFORMATION FONDÉE.

Si le contenu de la rumeur peut constituer l’élément qui déclenche la curiosité et l’investigation journalistique, elle ne doit pas être tout le temps le point de départ normal de la production de l’information du journaliste.

Le journaliste compétent a souvent une grande longueur d’avance sur les rumeurs qui naissent dans son champ de compétence.

Un journaliste / Communicateur n’est pas un quidam animateur des discussions des bars et des gargoteries de quartier.

Un bon journaliste doit éprouver les faits à la lumière des PARADIGMEs et METHODEs usités dans sa science.

La rumeur occupe toujours le champ informationnel vierge et fertile non occupé par l’information AUTHENTIQUE que seul le scientifique de l’information/ la COMMUNICATION sait produire.

M, K.-LT@ 20-05-2015 | http://www.mikaila.info/blog | ‪#‎MKLTA‬