6 juin 2013, 15:18

La violence aveugle, devenue un défouloir pour des gens dépités, perdus, livrés à eux-mêmes et sans repères sociétaux et moraux solides ; ne fait pas de calcul et fait rarement la différence entre « le renoi », « le chintok », « le babtou », « le reubeu », le « bledard » ; wallah ! La société moderne sophistiquée et impitoyable encadre de plus en plus insuffisamment « l’individu ». Il est livré à lui-même avec sa « petite tête » dans une « société » qui s’est sérieusement complexifiée et dans laquelle les modes de vie et les politiques publiques sont pensés et imposés par les planificateurs étatiques réfugiés derrière de beaux ordinateurs à « grosse mémoire » intelligente totalement déconnectés de la réalité du terrain et qui ne savent que réfléchir en mode binaire : (A prendre/oui ou à laisser/non). Ce faisant, il n y a plus de place pour la négociation, et c’est cette absence de négociation qui engendre l’éclosion de la violence, sa diversification, sa montée en puissance et sa banalisation.