La résurgence de la fièvre de lassa, alors que les foyers épidémiques d’ Ebola [pullquote]Lire aussi : EBOLA, UN SACERDOCE DES SPÉCIALISTES DE LA SANTÉ[/pullquote] ne sont pas déclarés complètement éteints, pose effectivement des questions aux esprits curieux. Les superstitieux, les fatalistes et les rationalistes voulant gloser sur les origines / l’apparition du mal, ont des occasions de nous convaincre à qui mieux mieux. Cet engouement à s’expliquer l’origine du mal est normal si l’on considère l’apparition presque concomitante des deux maladies hémorragiques et surtout le fait qu’il est scientifiquement admis que ce sont des espèces animales appartenant à notre environnement physique immédiat, et avec lesquelles nous entretenions régulièrement jusque là, longuement des interactions sans que la chaîne causale de ces maladies se soit, depuis plusieurs années, réveillée, manifestée, et entraîner la maladie.
On est fondé alors à supposer que c’est dans les transformations de notre écosystème qu’il y a désormais les éléments qui nous obligent dorénavant à reconsidérer nos relations avec ces espèces vivantes identifiées clairement comme étant responsables de la fièvre de Lassa et d’ Ebola.[…].

M,K.- LT@ / Archive Nov. 2014./ http://www.mikaila.info/blog