*BÉNIN : Un Étudiant demande des comptes et la Ministre s’énerve…|

Mar26
by on 26 mars 2013 at 2 h 16 min
Posted In: benin
Par Mikaïla Kassoumou (Articles), dimanche 17 mars 2013, 21:29
Un Étudiant demande des comptes et la Ministre s’énerve tout simplement. Mais qui sont ceux qui gèrent la communication et l’image des membres de ce gouvernement ! Pourquoi ne pouvons-nous plus demander des comptes à ces gouvernants payés avec l’argent public ? Le bâillonnement, le musellement et l’usage de méthodes cavalières ne sont pas les atours d’un régime démocratique. Vu le développement récent de l’actualité en ce qui concerne les résultats contestés de ce concours d’entrée dans la fonction publique, la Ministre Maimouna Kora Zaki et ses collaborateurs devraient quand même s’attendre à ce que des souhaits d’éclaircissement soient émis lors d’une conférence publique. « Une esquive » aurait suffi largement. Malheureusement c’est le zèle qui a été préféré alors que nous n’avons pas mis en place un régime militaire. La Ministre a commis à son tour une faute grave de communication politique. Dans un pays sérieux et normal la question posée par ce jeune béninois au Ministre devrait être interprétée comme le signe d’un dynamisme estudiantin… Malheureusement nous sommes dans un pays ou le fait de demander des comptes aux gouvernants est considéré de plus en plus comme un affront à l’autorité. Pourtant nous devons demander des comptes centimètre par centimètre si nous voulons que les choses marchent.Note: Cette contribution a été publiée pour la première fois le 13/03/2013 sur « Jolome » [http://www.jolome.com/dir/article.php?i=73800

], Consulté le 17 mars 2013 à 17 h.

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* FRANCE / Quand Mediapart disqualifie des Ministres, un exemple à suivre… |

Mar26
by on 26 mars 2013 at 2 h 14 min
Posted In: Non classé
 

Par Mikaïla Kassoumou (Articles), mardi 19 mars 2013, 23:37
Après Éric Woerth sous Sarkozy, c’est le tour du Ministre cahuzac Jérôme. Mediapart a occasionné une fois de plus une « transformation d’intérêt public permettant aux citoyens d’être libres. »

La force de ce média tient au fait qu’il a en plus des journalistes d’investigations sérieux et « jusqu’ auboutistes », un réseau dense d’ informateurs, d’universitaires et de consultants hyper spécialisés et pointus chacun dans leur domaine. L’engagement militant de ceux qui se penchent sur les questions sociales n’est plus à démontrer. Ils animent des blogs hébergés par Mediapart.

Nos journalistes ne sont pas moins compétents, mais ils exercent malheureusement dans un Bénin ou on les inquiète pour des vétilles et ou le culte de la personnalité, le « ventriotisme » et la corruption, ayant trouvé un terreau riche : La « beninoiserie » [http://www.mikaila.info/blog/540/

] ; sont érigés en système. Un Bénin dans lequel on ne peut plus demander impunément à une Ministre payée avec notre argent : « pourquoi seules quelques familles qui sont aux affaires sont génétiquement programmées pour réussir à tous les postes ouverts à un concours national d’entrée à la fonction publique ».

Ils m’opposeront que je ne peux pas comparer la vitalité de la presse d’un pays du sud à celle de la France. Je vous vois venir. Nous n’allons pas continuer de bénéficier ad vitam aeternam de l’excuse éternelle d’être une jeune démocratie alors que tout le monde sait que nous avons pris assez de bouteilles.

Par Mikaïla KASSOUMOU- La Toile d’@raignee /http://www.mikaila.fr

Note : Ces quelques lignes ont été publiées pour la 1ere fois sur une autre page Facebook.

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*BÉNIN/ Kérékou, ne touche pas à mon vote.|

Mar25
by on 25 mars 2013 at 22 h 36 min
Posted In: benin, kerekou
Note: Cet article a été publié pour la 1ere fois en 2006 la Toile d’@raignee Version 2.0
 
Je tiens tout d’abord à faire remarquer que ce n’est pas Kérékou qui a « fabriqué » les béninois, c’est les béninois qui ont « fabriqué » Kérékou. Je me permets également de rappeler à bon escient à votre souvenir que le fait d’accuser les togolais vivant dans les zones frontalières de prendre part aux élections a été toujours soulevé chaque fois qu’il y a des élections.

 

Les prises de positions du Conseiller à la Communication de Kérékou, sont les derniers soubresauts pour retenir les lambeaux d’un Bénin actuellement déchiré par la misère et n’ayant plus confiance en ceux qui le dirigent. Le Conseiller à la Communication de Kérékou n’a pas sur ce sujet fait preuve d’imagination. Je ne me rappelle plus sur quel forum de discussion, j’affirmais que le système Kérékou prend actuellement le Bénin en otage. La mise en doute de la transparence des élections par Kérékou et la réunion secrète au cours de laquelle le Président en exercice déclare sans ambages son intention de ne pas laisser le pouvoir à son successeur sont les preuves irréfutables de mon constat. Comme tout observateur de la situation politique au Bénin, j’ai été surpris du fait que le Président Kérékou mette en doute le déroulement des  élections que tous les observateurs ont trouvé satisfaisant. C’est bien triste pour le Bénin. Nous ne sommes pas dans une monarchie pour que Kérékou se permette de jouer les béninois comme il le fait actuellement. Qu’il le veuille ou non il va partir. 
Ce n’est pas à Kérékou de choisir un Président pour les Béninois, c’est les béninois qui doivent choisir qui peut les diriger. Les diplomates venant pour la plupart des pays à grande tradition démocratique doivent trouver ridicule qu’un chef d’État d’un pays dit démocratique veuille bloquer une élection parce que le candidat en passe de remporter le premier tour ne lui plait pas.  J’ai même l’impression que Kérékou a été surpris par la maturité politique des béninois qui ont voté dans le calme. Peut-être pensait-il qu’après lui se sera le Chaos. Après lui, nous travaillerons pour un Bénin prospère, c’est pourquoi nous devons par tous les moyens tenir bon pour barrer la route à tous les artifices de Kérékou pour se maintenir au pouvoir. Pour cela crions tous : « Kérékou, ne touche pas à mon vote et à mon futur Président ». « Passe le message à ton voisin. »

Par Mikaïla KASSOUMOU / La Toile d’@raignee – http://www.mikaila.fr

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